Peintre, sculpteur, photographe, mais aussi graphiste, Joseph Kadar est né en 1936 à Debrecen en Hongrie où il fait ses études aux côtés entre autres de Aurel Bernath et Geza Fonyi.

Il passe la première partie de sa carrière en Hongrie avant de s’installer à Paris en 1969.

D’abord influencé par les mouvements du surréalisme, du constructivisme voire de l’abstraction, il débute en 1973  ce qu’il nommera sa période « dualiste, puis  sa période  « horizontaliste » en 1984, en même temps qu’il s’essaye à d’autres médiums comme l’art postal et les livre-objets.

A partir de 1979 il s’engage sérieusement dans la photographie avec notamment des séries de photographies et photogrammes de ses voyages à travers l’Inde, l’Italie, la Grèce, l’Espagne ou encore Israël, très appréciées par  Lucien Hervé.

A partir de  1985 Il abandonne presque complètement la peinture et débute ses expérimentations avec les techniques de l’électrographie, de la sérigraphie et des multiples en tout genre mais aussi d’autres techniques non-reproductibles comme l’électrographie relief en 3 dimensions.

Joseph Kadar se fait aussi connaître comme critique et organisateur d’évènements culturels dont notamment les biennales de Budapest en 1992, de Berlin en 1994 ou de Séoul en 1995. Il sera encore éditeur à l’origine de publications telles que Revue d’Art et Hongrois Parisiens en 1984 ou Electro Graphics en 1992.

De retour en Hongrie en 1990, il prend la tête de la Györ graphic Biennal et fonde le musée d’art contemporain de Hajduszoboszlo ainsi que le Groupe A-Z qui réunit les artistes travaillant avec les nouveaux médias numériques.

Ses œuvres sont présentes dans les collections de plusieurs musées Français , Hongrois et Russes.